Une plongée "photos" au cœur même de certaines activités le 14 Mars dernier,
nous démontre une fois encore la qualité des ouvrages réalisés par nos adhérents et adhérentes, mais aussi l’ambiance de chaleur, de partage, d’amitié et de bonne humeur, qui prédomine au sein
des groupes. Sans oublier l’incroyable technicité qui est systématiquement présente dans ce qui est réalisé.
Ainsi,
« La Mosaïque d’art », la « Peinture sur porcelaine » et « L’Atelier Peinture à
l’huile »
sont les premiers de cette série de reportages nommée :
« Au cœur des
activités ».
Je veux commencer par remercier les adhérents et adhérentes, qui se sont
volontiers prêtés au jeu, avec bonne humeur et gentillesse. Et Pardon à nouveau à toutes les adhérentes qui m’ont « disputé » car, ne sachant pas,
« elles n’avaient pas eu le temps de se recoiffer avant les prises de vues… ».
Rassurez-vous mesdames, vous êtes ravissantes !
Un grand merci également à Claude FOURON, Jacky BADAUD, Marie Thérèse MORICET, Lucette PAILLUSSON, Marie Claire FAMCHON et Jean Marc
LOILIER, (et j'espère n'oublier personne), animatrices et animateurs de ces activités, qui se sont tous gentiment mis à ma disposition, pour m’expliquer et
me présenter leurs travaux.
Désormais, pour la Mosaïque d’art, je sais ce que sont des « tesselles »
(petites pierres ou petits cubes de céramique couleur, juxtaposés et tenus par un ciment ou un mastic, et qui donneront de magnifiques
mosaïques), un matériel parfois courant, mais parfois spécifique
comme la « pince japonaise »
qui servira à couper les « tesselles » qui font environ 10 mm de côté, mais une autre technique existe aussi avec des
« tesselles » qui font 3 mm de coté, d’où une infinie patience pour réaliser certain ouvrage, comme vous le verrez en image, ici celui fait par Robert,
ou bien encore ce qu'est la « pince à molette »,
pour les grosses épaisseurs. Ces « tesselles » seront ensuite disposées selon « l’Opus » (Le type de disposition des tesselles), retenu en fonction du modèle choisi par l’artiste.
De nombreux ouvrages nous sont ainsi régulièrement transmis pour être
exposés sur le site Web de l’Association.
Pour la Peinture sur porcelaine, j’ai appris que la peinture se présente
sous forme de poudre en sachets ou petits pots (avec ou sans plomb), de 8 à 10g (parfois moins quand le coloris est plus précieux). Vous devez la préparer au moment de peindre en la
mélangeant à un « médium ». Un décor peint avec une telle peinture devra cuire dans un four spécial à une température d'environ 700 à 850 °
selon qu'il s'agit de faïence ou de porcelaine.
« Les médiums » - Ces peintures en poudre, doivent être mélangées avec des huiles et essences pour être utilisables. On
utilise un mélange d'essence grasse et d'essence de lavande ou d'essence de térébenthine. Le mélange est une affaire d'expérience car, trop maigre, la peinture restera opaque à la cuisson, trop
grasse, elle risque d'être fragile et le décor de partir en éclats. Il faudra donc apprendre à doser ses médiums pour obtenir le meilleur effet en fonction du sujet choisi.
Une multitude de pinceaux sera aussi nécessaire,
dont par exemple celui à « putoiser », ce sont des pinceaux à poils très raides, taillés en biseau. Ils sont utilisés pour unifier une
petite surface, c'est à dire faire disparaître les traces de pinceau lorsque vous désirez un décor en à-plats.
Parfois, un simple cure-dents sera utilisé, tant le trait doit être fin.
Et puis entre autres, de petits « tampons de mousse ». Ils sont utilisés pour uniformiser la peinture et faire disparaître les traces de pinceau.
Pour l’Atelier de Peinture à l’huile, j’ai appris que pour composer un tableau, il fallait trouver un fil
conducteur qui relie les différents éléments (lignes, formes, couleurs, profondeur, lumière) d’une scène, pour en faire un tout cohérent.
Puis appréhender que des angles insolites rehaussent l’intérêt du tableau. Certain font un « dessin préliminaire », il s'agit d’une sorte de « guide de cadrage », ce n’est pas une étape obligatoire, mais elle se révèle très utile pour déposer par la suite les couleurs.
Il est en général réalisé au fusain, ou au crayon, très légèrement, pour qu'il ne transparaisse pas sous la peinture.
Puis la mise en couleur se fera par superposition de couches de peinture à l’huile.
Pour l’apprentissage de la peinture à l’huile, il faut d’abord savoir que « Transparence, luminosité,
effets de matière, travail minutieux du détail »… offriront les mille et une possibilités de résultat, car en « peinture à l’huile », elles sont infinies…
En effet, un exemple avec une "cruche", modèle identique pour tous, mais avec un résultat différent selon l'auteur :
Son invention par Van Eyck remonte au XIV ème siècle. Adoptée par les peintres flamands puis par les plus
grands artistes à travers le monde (Rembrandt, Véronèse, El Greco, Van Gogh, Monet, Matisse...), elle est devenue au fil des siècles la technique " reine ". Elle est réputée pour
sa richesse chromatique, sa solidité, ses possibilités d'utilisation.
Pour ces trois activités citées, les
images parlent d’elles-mêmes, et bien mieux que ce discours.
En tout état de cause, Encore un grand « coup de chapeaux »
à tous, adhérentes, adhérents, animatrices et animateurs, vous portez haut la réputation de notre Association.
Et à nouveau merci pour votre gentillesse et votre chaleureux accueil lors de ma visite, j'ai pris un grand plaisir à vous rencontrer, et j'ai beaucoup appris. Je verrais désormais vos
ouvrages, avec un "oeil nouveau".
Gérard
Le reportage complet est ici