Les cours de ce mois ci, ont été décalés à cause des vacances.
Mais, nous avons réussi à boucler le mois.
Au menu :
- Salade de carottes, avocat et reblochon de Savoie à l'orange
- Tarte aux courgettes, aux lardons de canard et à la mimolette
- Gâteau ultra fondant à la noix de coco et sa crème anglaise.
Le tout, a été confectionné dans la bonne humeur ...et la dégustation très bonne !!!!
Rendez-vous le mois prochain pour de nouvelles découvertes du fromage.
Pierrette et Rose Marie
Animatrices
Côté jardin, le soleil commençant à se montrer malgré le froid, qui lui, ne daigne pas partir, nous avons semé des radis, de la ciboule, du persil.
Nous avons repiqué des betteraves rouges, des échalotes, des blettes,
et de la salade ....qui a disparu mystérieusement ????
Nous avons aussi semé des petites fleurs dans le parterre qui longe la maison côté entrée.
La Mairie nous a dégagé le lierre qui encombrait le mur et nous découvrons une magnifique glycine.
« Notre petite maison » sera toute belle cet été.
Si vous passez par là, vous pourrez admirer.
Début mai, lors de notre prochaine séance de cuisine, nous sèmerons des haricots verts
Encore un peu d'histoire culinaire
Le reblochon : il est né d'une astuce. Au XIII ème siècle, dans la vallée de Thônes, en Savoie, tout fermier exploitant un alpage rétribuait son propriétaire en fonction de la quantité de lait produite. Certains fermiers ne le voyaient pas de cet œil...Lors des contrôles, ils usaient d'une astuce pour réduire le prix à payer : dès le départ du propriétaire, ils pinçaient le pis des vaches une deuxième fois, ils « re-bloquaient » ! Ce lait était aussitôt utilisé pour fabriquer un fromage : le reblochon.
Il faut 4 litres de lait cru pour fabriquer un reblochon de 500g. Le lait est légèrement chauffé, on y ajoute de la présure naturelle afin d'obtenir « un caillé » découpé en petits grains à l'aide d'un tranche caillé puis répartis dans des moules. On pose une pastille de caséine ( rouge : fabriqué tous les jours en laiterie _ verte : fabriqué 2 fois par jour à la ferme avec le lait d'un même troupeau) et un poids pour terminer l'égouttage. Au bout d'une heure, il est démoulé puis salé, il est déposé dans un séchoir pendant 4 jours ( température 16-18°) puis placé 15 jours en cave d'affinage où il sera lavé et retourné régulièrement. Ensuite, il est emballé dans un papier spécial et isolé par une fine plaque d'épicéa.
La mimolette : Entre 1672 et 1678, la France de Louis XIV est en guerre contre la Hollande et Colbert bloque toutes les importations bataves. Un drame pour les Français déjà accros aux fromages de Hollande (on en dégustait déjà à la cour de Charlemagne). La guerre gronde, le moral est au plus bas, plus d'édam, plus de gouda, il faut réconforter le peuple.
« Diantre, qu'à cela ne tienne, fabriquons nous-mêmes un fromage façon hollandaise ! » se dit Colbert. Il passa aussitôt commande aux fermiers des Flandres (alors annexées à la France).
Si le caractère de ce fromage de commande devait être proche de celui des pâtes rivales, il fallait que sa physionomie soit différente.
Une épice venait justement d'être introduite en France qui avait la particularité de teinter les aliments en orangé. Extraite de la graine de rocouyer, on la nommait rocou. On teinta donc la pâte du nouveau fromage couleur carotte.
Un festin pour tous : si vous avez l'ouïe extrêmement fine, vous entendrez peut-être grignoter les cirons, ces acariens gloutons qui s'affairent sur la croûte. Ils dévorent les moisissures permettant au fromage de respirer, de s'aérer, de s'humidifier.
Le lait de coco est préparé à partir de la pulpe de la noix ( à partir du « coco sec » et non de la noix encore verte) qui est râpée finement puis pressée dans un tissu qui sert de filtre.
Il est tout particulièrement utilisé en cuisine dans des recettes de pays du sud est asiatique, en Afrique et dans le Pacifique Sud.