Le soleil et la température étaient au rendez-vous pour cette randonnée des 10 Km avec un départ à Bouguenais, puis via les
bords de Loire, La Roche-Ballue, Basse Indre.
Et malgré nos révisions "bûcheuses", nous n'avons pas passer le BAC ! Tant pis !
Ceci étant, de superbes lieux à découvrir encore, Forêt ombragée, avec des arbres qui parfois ressemblent
plus à des "toiles d'araignées" qu'autre chose, Faune et Flore pittoresques, dont le regard possible à poser vers la réserve Ornithologique de la Mandine, Parc à Bateaux, Pêcheries, chemins avec leurs multiples bambous en pleine régénérescence...et
surtout ces rives de Loire avec un magnifique "ruban d'eau" qui nous murmure doucement dans les oreilles.
Une belle balade pour tous et humeur joyeuse des participants..
D'abord un peu d'histoire...
La
devise de Bouguenais : « Ad
Alta. » (« Vers les hauteurs », symbole de générosité).
Le nom de Bouguenais vient de celui d'un comte d’Herbauges du
IXe siècle, Bégon, dont le nom est aussi à l'origine
de Château-Bougon et de la Motte de Bougon.
BLASON De
gueules à la bande dentelée d'or accompagnée de deux molettes d'éperon du même.
Commentaires : Sceau de la cour de Bougon (armes pleines de Jean Fournier de La Pinsonnière et de Bougon) – Brevet d'Hozier (1696). Blason (délibération municipale du 5 juillet 1958) enregistré en 1964
Encore
un peu d’histoire : Le
IXe siècle => Durant
la période de crise qui suit la mort de l'empereur Louis le Pieux en 840, Charles le Chauve, alors roi d'Aquitaine, charge son parent Bego, nommé "duc
d'Aquitaine", d'empêcher l'expansion bretonne dans la région de Nantes.
Bego installe ici d’une place fortifiée, qui peut être située au lieudit la Basse-Mothe. En 843 ou 844, il est tué au cours d'un combat contre Lambert, comte de Nantes, rebelle à Charles, ou contre Gontier, comte d'Herbauges ;
ensuite, la forteresse tombe aux mains d'un groupe de Normands.
Finalement, la mission de Bego est un échec, puisqu'après avoir pris Nantes, les Bretons (Nominoë, puis Erispoë)
obtiennent en 851 le contrôle sur le Pays de Retz, jusque là considéré comme partie du
comté de Poitiers.
Les curiosités rencontrées : Le Site Ornithologique de la Mandine
C'est une
zone humide qui a pour première vocation de sauvegarder et de valoriser un écosystème d’une grande importance pour les oiseaux de la Loire. Les oiseaux d’eau sont en effet dépendants de ce type
d’habitat naturel pour leur alimentation, leur reproduction et le bon déroulement de leurs migrations.
Mais le site a aussi une fonction éducative, et propose une réelle sensibilisation à la valeur du patrimoine naturel et à sa préservation. Le long du chemin menant à la Loire, vous pouvez
bénéficier de deux palissades d’observation, percées d’ouvertures à différentes hauteurs pour les petits et les grands et sur lesquelles vous trouverez des informations sur les espèces visibles
selon la saison d’observation. Leur accès est libre (réglementé en été). Si vous en avez l’occasion, avec votre paire de jumelles, postez-vous sans
bruit derrière l’une ou l’autre de ces palissades, et vous pourrez observer les oiseaux les plus visibles sans les déranger.
Les carrières de "La Roche-Ballue" ressemblaient à cela :
Ce magnifique site de la Roche Ballue a été transformé en base de loisirs en 1996.
Conservant l’aspect sauvage du lieu, cette transformation s’est également attachée à préserver sa mémoire et son passé. Du début du XIXe siècle à 1977, la carrière de la Roche Ballue, véritable mine à ciel ouvert située à quelques encablures de la Loire, fut exploitée pour
construire les digues de la Basse-Loire, de l’Île d’Yeu et de Noirmoutier. L’explosif étant le plus sûr moyen pour casser
le front de taille, l’activité de la carrière générait de nombreuses nuisances mais contribua à l’essor économique de Bouguenais. L’usage de l’explosif était bruyant et coûteux mais rapide et efficace. Dans les villages situés à proximité de la carrière, les habitants
laissaient les portes et les fenêtres ouvertes pour éviter que les vitres ne soient brisées par les fortes déflagrations. Une fois extraites, les roches étaient menées au bord du fleuve dans de
petits wagonnets. Là, des bateaux les chargeaient pour les acheminer vers Nantes ou
Saint-Nazaire. Au plus fort de son activité, la
carrière de la Roche Ballue accueillait chaque jour plusieurs centaines d’ouvriers. S’étendant
sur 13 hectares, la Roche Ballue offre aujourd’hui de nombreuses activités de loisirs et de
détente pour les petits et les grands. Point de départ de nombreux chemins de randonnée, le site offre aussi de très beaux panoramas sur la Loire.
L'été, cependant, la base nautique ressemble plutôt à cela
:
Les témoignages en images sont ici
: