La saison a repris, 48 personnes sont inscrites à l'activité , nous partons entre
12 à 16 randonneurs la plupart du temps en train avec parfois des aléas : horaires
tôt, tard, incidents mais toujours une très bonne humeur.
mercredi 5 octobre
départ pour la Possonnière découverte du bourg ligérien, son port puis rive droite pour rejoindre les savonnières traverser un boire pour rejoindre l’île Béhuard.
Au XIe siècle, le chevalier Buhard reçoit les terres du comte d'Anjou, Geoffroy Martel, en remerciement de ses services. Le nom Buhard se transforma en Béhuard à cause de la difficulté de prononciation pour les habitants.
Entre 1469 et 1482, le roi Louis XI, neveu du roi René d'Anjou y ordonne la construction d'un sanctuaire dédié à la Vierge après avoir échappé à la noyade à la suite du naufrage de son embarcation dans la Charente, une église à double nef en équerre est construite.
Béhuard, qui était un lieu de pèlerinage des bateliers avant le XVe siècle, doit sa renommée à la vierge protectrice des mariniers et des voyageurs.
La commune de Béhuard est entièrement située sur une île de la Loire à 16 km au sud-ouest d’Angers et 86 km kilomètres à l'est de Nantes, entre les coteaux de Savennières et de Rochefort-sur-Loire. Respectivement sur la Loire et la Seine, Béhuard et L’Île-Saint-Denis sont les deux seules communes françaises qui coïncident parfaitement avec des îles fluviales.
Puis nous longeons la rive droite jusqu'à Bouchemaine. Là traversée délicate du boire par un pont espace partagé (sic), par une belle plaine nous arrivons à la Baumette.
Du coup nous avons pu admirer la rive droite de la rive gauche, vue contraire au deux autres années
cet ancien couvent du 15e siècle, monument Historique privé, construit à la demande du Roi René. Dès votre arrivée, vous serez émerveillés par la vue. Le couvent a été édifié en hauteur sur un rocher surplombant la Maine pour une vue éblouissante. Vous y verrez aussi une église créée à même le flanc de la roche et 14 jardins terrasses en cascades avec sources et bassins
De là retour à la gare d'une façon rapide mais peu agréable ! 22Km
Météo agréable sans plus !
Jeudi 6 octobre
Départ pour St gilles croix vie : randonnée vers le sud le long de la vie et du port pour commencer, puis le jaunay, le ruisseau du maréchet et son marais, bois, jardin.
Ensuite des Dunes pour arriver à la grande plage entre Brétignolles et St Gilles où l'on se pause au soleil, pied dans l'eau. Après la plage retour à la gare de Croix de vie
15 km sous le soleil
Jeudi 15 octobre
Que dire sinon : Que d'eau dessus, dessous, à coté …
12 km le matin, très beaux villages, maisons, gentilhommières le long de la vilaine.
Repas debout sous le porche de la mairie.
L'après-midi pire encore ! Si si c'est possible nous pensons visitez le port rive gauche de Foleux, mais trempés pour trempés nous marchons 5 km dans les grées.
Nous avons quand même appris un mot : ope
Définition de ope :
•Trou destiné à recevoir une poutre, une solive, un chevron, un boulin, etc…
•Un boulin est une pièce d'échafaudage en bois horizontale, engagée dans la maçonnerie par une ouverture nommée « trou de boulin ». Le boulin est une traverse qui porte les planchers de l'échafaudage.
Par extension, le terme de boulin s’applique à ces trous de boulin qui sont laissés apparents (pas rebouchés) après le retrait de l'échafaud.
Samedi 25 octobre
Une belle journée pour aller découvrir Maulévrier.
Une randonnée le matin pour connaître la ville : l'abbaye, le château Colbert puis
l'ancienne voie ferrée, son viaduc et le bout du lac de Verdon.
Après le pique-nique, visite de trois dans le parc très joli avec ses végétaux et ses symboles ; seul ennui l'été ayant été sec, l'automne est en retard donc peu de ton automnal.
Les 29 ha du parc actuel faisaient partie de la propriété du Château Colbert. Fondé à partir de 1680 par Edouard François Colbert, le château est détruit pendant les guerres de Vendée. Il est reconstruit entre 1815 et 1830. Un premier parc romantique est créé à l'arrière du château à cette occasion.
La propriété est rachetée à la fin du XIXe siècle par la famille BERGERE, qui la restaure et aménage entre 1899 et 1913 un paysage japonais dans le parc du château, avec l’aide de leur gendre Alexandre MARCEL, célèbre architecte orientaliste, et leur chef jardinier Alphonse DUVEAU.
Des éléments sont reproduits à partir de moules provenant de l'Exposition Universelle de 1900 à laquelle Alexandre MARCEL avait participé. Alphonse DUVEAU, jardinier en chef, gère l'entretien permanent du site, avec l'aide de plus de 10 jardiniers.
Alexandre MARCEL meurt le 30 juin 1928. Sa belle-famille habitera le château jusqu'en 1945. A partir de cette période, le parc va être transformé en exploitation agricole et forestière et progressivement abandonné jusqu'en 1980.
En 1976, la propriété est vendue et scindée en trois parties. La commune rachète le parc, alors complètement abandonné, en 1980 ; il est classé la même année au titre des sites.
Une association est créée pour assurer la gestion et la sauvegarde du parc. A partir de documents, de photographies retrouvées et de témoignages, elle entreprend sa restauration. Ce sont les premiers bénévoles de l'association qui défrichèrent le parc.
En 1987, des professeurs japonais des universités horticoles de TOKYO et de NIIGATA reconnurent les 12 hectares du site classé comme étant inspirés de jardins japonais de la période EDO (XVIe- XIXe siècles).
A partir de cette date, des travaux de restauration importants furent entrepris et se poursuivent encore aujourd'hui.
lundi 7 novembre
Randonnée plusieurs fois reportée : Covid et grève
Torfou – Tiffauges Boussay
A partir de la gare nous rejoignons la voie romaine puis royale puis pas loin de nous l'axe Cholet Montaigu et ses camions.
Là l'histoire des guerres de Vendée nous est en partie expliquée.
Le château Gaillard et Coubourneau puis le château de Gilles de rais tristement célèbre.
Ensuite le bord bucolique de la sèvre, ses barrages et usines (tannerie, minoterie, et moulin à foulon) jusqu'à la gare de Boussay.
Caractéristiques de ce tronçon de la sèvre : des rochers affleurent partout dans les champs.
13 km sous un ciel moyen au départ mais soleil ensuite.
La Sèvre Nantaise prend sa source à 215 m d'altitude sur le plateau de Gâtines. Cette source est constituée de plusieurs bras. L'un part du village des Gâs sur la commune de Neuvy-Bouin et un autre du nord de la commune du Beugnon, tous les deux dans les Deux-Sèvres. Elle traverse ensuite les départements de la Vendée, de Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique selon une direction nord-ouest, avant de se jeter dans la Loire à Nantes (quartier Nantes-Sud).
Mardi 8 novembre
Le Pouliguen, la Baule, Pornichet
Ce jour nous partons malgré une météo encore capricieuse, mais finalement, temps très correct, pique-nique à l'abri d'une clairière.
En sortons de la gare, nous serpentons dans les rues de Le Pouliguen avant de rejoindre le bois du Pouliguen et la plage du Nau puis la droite et gauche du grand étier du Pouliguen, ensuite la grande plage de la Baule presque vide, des pêcheurs à pied sur l'estran.
Par l’allée cavalière nous rejoignons le bois d'amour et de la Baule pour crapahuter pendant environ 3 km.
Retour sur la plage jusqu'au port de Pornichet et l'on rentre dans la ville, l'hotel de ville et les vieilles maisons balnéaires.
Jeudi 8 décembre
Nous irons entre le palet et la Haye-Fouassière pour garder le lien.
Lundi 19 décembre au soir nous irons voir les illuminations nouvelles à Nantes.
Merci à vous tous.
Bonne fin d'année
Marie-Françoise
Animatrice