Les randonnées découvertes
Saison 5 le semestre 2024
Pour commencer la galette
Le 11 janvier, redécouverte du quartier Chantenay, un cheminement dans les ruelles et les rues, la mairie, les écoles de la mutualité, le rond-point lié à la révolution, petit parc, église St Martin, maison Jules Verne, parc de la Boucardière, descente par la gare au bas Chantenay avec de nombreux témoignages de l’industrie à Nantes, les anciens ateliers des chantiers navals Dubigeon et une des trois Titans, la grue noire. Une des seule usines restantes nous agresse le nez par son odeur.
Remontée au parc des Oblates, puis vers le manoir des compagnons, puis le parc Schoelcher, esplanade des Garennes, le musée Jules Verne sur la butte Ste Anne, le planétarium, et redescente vers la gare maritime pour les transports en commun qui nous amènent à la Tullaye.
Ici, nous avons été rejoints par les randonneurs absents pour partager la galette et organiser les inscriptions à la deuxième partie
Le mardi 6 février, les serres du jardin du grand Blottereau avec la S.E.V.E
Visite guidée par une médiatrice
Les serres d’agronomie tropicale ont été construites en 1902 dans l’optique de préparer au départ les futurs colons et de favoriser le développement commercial des colonies. Rénovées et agrandies en 2002, elles abritent un patrimoine végétal remarquable de plantes exotiques à vocation économique, dont certaines ont plus de 100 ans.
De 2002 à 2004, la Ville de Nantes a réalisé la rénovation et l’agrandissement des serres. Elles accueillent les bois précieux, fruitiers, plants à latex, épices ou textiles, ainsi que des spécimens centenaires, tels que des baobabs, ébèniers ou tecks conduits en bonzaï. Elles couvrent aujourd’hui une surface de 500 mètres carrés, divisée en deux grandes zones : l’une sèche, l’autre humide.
La première est occupée par des essences demandant une période de repos plus ou moins prolongée selon les genres : jojoba, baobab, kapok, etc.
La seconde, à chaleur humide, entraîne le visiteur dans trois mondes : celui des épices (poivre, cannelle, girofle, gingembre, vanille…), celui des bois précieux (ébène, acajou, teck…) et celui des fruitiers (cacaoyers, papayers, bananiers…).
Plus l’Éhpad pour les arbres
Le 26 mars, Pen-Bron et Piriac
Départ en voiture pour la côte d’Amour. Un randonnée le matin à Pen-Bron : marais, plage, forêt et l’ancien centre.
La Turballe possède le plus long et le plus beau cordon dunaire de la presqu’île. On y distingue deux types de dunes :
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La dune blanche ou dune mobile. Elle forme la transition entre la zone de balancement des marées et le milieu terrestre. On y trouve une végétation dont le rôle est de fixer la dune. On y observe des plantes protégées comme le chardon bleu encore nommé le Panicaut de mer.
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La dune grise, qui tire son nom de la couleur de son "tapis" végétal composé de mousses et petits lichens. Aussi appelée dune fixe, en raison du peu de mouvement de sable.
Un site chargé d'histoire
En 1824, François Deffès, commerçant nantais, y fonda la première conserverie de sardines de La Turballe. Pen Bron est aussi connu pour son centre marin, fondé en 1887 par Hippolyte Palu, inspecteur de l'assistance publique. Confié aux soins des religieuses dans les années 30 à 50, cet hôpital accueillait de nombreux enfants. Un cimetière abrite les tombes de ces petits emportés par la tuberculose et la poliomyélite. Pendant la seconde guerre mondiale, un corps de garde de huit soldats allemands occupa le centre qui fut réouvert en 1947. Ces dernières années, l’établissement était spécialisé en rééducation et réadaptation fonctionnelle. Aujourd’hui le centre est fermé et les services ont été transférés à Saint-Nazaire.
L’après-midi, randonnée à Piriac à partir du parc où nous avons pique-niqué : pas chaud !
La boucle nous amène vers l’intérieur à Praillane, St Sébastien, puis par un sentier pédagogique au port de Piriac et sa capitainerie ; là, incursion dans la ville pour la visiter et nous repartons le long de la côte quand les éboulements nous le permettent pour aboutir à la pointe du Castelli et le sémaphore où l’on voit tous les dommages. En continuant, nous arrivons au petit port de Lerat puis, toujours par le sentier côtier, nous arrivons aux voitures.
Pour finir la journée et ne pas arriver dans les bouchons, nous allons à Rozé dans le parc régional de la Brière pour monter au Belvédère.
Venez découvrir le Belvédère de Rozé. Du haut de ses 24 mètres, cet observatoire vous offre un panorama exceptionnel sur les marais de Brière, tout en s’intégrant à la végétation environnante. Vue à vous couper le souffle !
IL fait froid et venteux
Le 8 avril, Saint-Nazaire
Comme suite à notre randonnée annuelle de la saison dernière, nous sommes allés à Penhoët
Dans la partie est de Saint-Nazaire, le port se prolonge par le quartier de Penhoët, historiquement le cœur ouvrier de la ville. On y trouve de jolies halles, datant de 1878. Elles étaient installées dans le centre ville du Second Empire avant d'être démontées et réinstallées à Penhoët en 1936. C'est le plus ancien édifice public de Saint-Nazaire.
Les Chantiers et ateliers de Penhoët ou Chantiers de Penhoët sont un chantier naval implanté à Saint-Nazaire en 1881. Il fait suite au chantier Scott (1862-1870). L'activité sera reprise sous le nom des Chantiers de L'Océan entre 1869-1870, sans succès. La reprise suivante ne se fait qu'en 1881 sous le nom des « Chantiers et Ateliers de Penhoët » 1 sous la seule égide de la Compagnie générale des Transatlantiques, jusqu'en 1900 où le chantier prend comme dénomination : « Société des Chantiers et Ateliers de Saint-Nazaire - Penhoët » qui en fusionnant en 1955 avec les Ateliers et Chantiers de la Loire installés à proximité en 1882, deviendront les Chantiers de l'Atlantique, puis par la suite STX France en 2008, avant de reprendre sa précédente dénomination en 2018
Et les lotissements des ouvriers, les cafés, jardins, l’église ainsi nous avons découvert la vie de cette cité ouvrière agrémentée de quelques représentations de Tintin et de street art.
Pique-nique sous les arbres près des installations "tête, intestin"… avant la pluie qui nous amène à la gare .
Le 9 avril, Saint-Gildas-des-Bois
Randonnée d’une grande après-midi, le bourg, le bois, le canal et ses cigognes, le rocher à la vache et la gare sans oublier les éoliennes nombreuses.
Le centre du bourg rappelle les origines de la commune. Il est dominé par l’église abbatiale du XIIème siècle et une ancienne abbaye, ensemble architectural impressionnant qui abrite la communauté des sœurs de Saint-Gildas-des-Bois. Monument historique, l’abbatiale est devenue, en 1994, la 3ème église classée du département.
L’appellation actuelle a pour origine la forêt de pins créée sous Louis-Philippe.
Le 9 juillet 2013, la ville a été le départ de la 10ème étape du Tour de France.
Les habitants de Saint-Gildas-des-Bois sont des Gildasiens et des Gildasiennes.
Il semble qu'autrefois elle se soit appelée Saint-Gildas-des-Marais. L'abbaye était alors occupée par des moines. Il y est fait allusion page 3 du chapitre II du roman « L’Énigme des Blancs-Manteaux », quand Nicolas Le Floch y fait une étape en janvier 1761 lors d'une chevauchée d'Angers à Guérande. (je recommande cette série policière roman ou série télé )
Comme ses voisines de l'arrière pays nazairien, Saint-Gildas-des-Bois s'est trouvée prise à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la poche de Saint-Nazaire, ce qui lui valut une prolongation de l'Occupation allemande de 9 mois de plus que le reste de la région (d'août 1944 au 11 mai 1945).
Saint-Gildas-des-Bois vient de l'abbaye bénédictine. Saint Gildas est un moine irlandais du Xème siècle débarqué à Rhuys
http://www.infobretagne.com/saint-gildas-des-bois.htm
*Le Canal de Nantes à Brest
Imaginez ici des centaines d’hommes, bagnards, prisonniers de guerre, soldats déserteurs, en train de creuser jour et nuit de leur main ce canal. C’était au début du 19ème siècle. La canalisation des voies intérieures de Bretagne, voici la solution pour désenclaver le Centre Bretagne appelé la Sibérie Bretonne par le peu de chemins carrossables qu’elle comptait. Le Canal apparaît alors comme l’élément qui facilitera les échanges et permettra ainsi le développement économique de la région. Achevé en 1842, après 23 années de travaux, le canal de Nantes à Brest serpente à travers les terres sur 364 km et compte 238 écluses qui permettent de franchir les dénivellations.
*La chapelle Saint-Michel date du XIXe siècle et fut implantée là par le clergé dans sa volonté de christianiser les cultes païens. Ce site remarquable de par sa vue et son environnement comporte un ensemble de dolmens, cromlechs et menhirs et la fameuse roche, située au point culminant de la commune est une très grosse pierre qui oscille légèrement, posée comme en équilibre sur deux fragments de quartz reposant sur la pierre du sous-sol. On dit qu’avec un peu d’imagination et selon l’endroit d’où on l’observe, elle ressemblerait à la tête d’une vache.
Au XIXe siècle une statue de l’Archange Saint-Michel y a été montée, qui domine le site tandis qu’à ses pieds s’étale un cromlech de roches en partie enfouies, disposées en demi-cercle. Enfin, en contrebas, juste au bord de la route, un menhir nommé « le Fuseau à Berthe », se dresse. Jadis, il culminait à plus de 5,5 m de haut. Il ne mesure aujourd’hui plus que 3,3 m, car il s’est enfoncé dans la terre et le haut s’est brisé. Celui-ci est d’ailleurs tout à côté.
Ce menhir, classé monument historique, a failli être déplacé lors d’un remembrement, mais rien ni personne n’a pu le bouger et c’est le chemin qui a dû le contourner. Ce site du Rocher à la Vache est donc riche d’histoire, de légendes, de curiosités et tout n’est pas connu à son sujet.
*Le rocher à la Vache : C’est un dolmen qui repose sur des cales, à même le sol en quartz, et dont la silhouette évoque une tête de bovin. Le site fut un haut lieu de culte druidique. Au XIXe siècle, une statue de saint Michel terrassant le dragon y est ajoutée. L’ensemble comprend un dolmen, un cromlech et le menhir le Fuseau à Berthe.
Les 11, 12 et 13 mai, Malestroit
Premier jour : Saint-Laurent-sur-Oust
La commune est bordée au sud-ouest par le canal de Nantes à Brest. Une écluse et une centrale hydroélectrique animent cette section de la rivière. Outre le canal, l'eau sous d'autres formes anime le paysage (source, étier, puits, lavoir, fontaine et ruisseaux...). La proche région de St-Laurent est une zone de pêche attractive (l'Oust est classée en 2ème catégorie et le ruisseau de Guidecourt passant à St-Laurent est un lieu de pêche apprécié des amateurs). Dominant la vallée de l'Oust au sud-est, un important massif boisé d'environ 80 hectares est parcouru par des sentiers balisés. Il permet la détente et la pratique de sports de plein air (randonnées pédestres, équestres ou VTT). Le relief lui aussi est varié avec trois collines. L'une située au sud, secteur de Beaumont, l'autre située à l'est, secteur de Lézeran et la troisième située au nord, secteur des Tertres. Ces trois élévations offrent des panoramas remarquables sur la vallée de l'Oust et le bourg de St-Laurent-sur-Oust.
*Beaucoup de pluie, si bien que l’après-midi nous allons au musée avant de nous installer dans le Gîte de Samuel, un petit cousin ; c’est une maison qui formait une des quatre portes de Malestroit.
Saint-Marcel,
dans les Landes de Lanvaux, a abrité le plus grand maquis breton, où s’est déroulé, le 18 Juin 1944, un combat mémorable de l’histoire de la France et de la Bretagne.
Avant même que les alliés débarquent en Normandie, les parachutistes de la France Libre étaient largués sur la Bretagne, et dans les jours qui suivirent à Saint-Marcel où se rassemblaient 2500 Bretons.
*Musée de la Résistance en Bretagne
Place Gilles Possémé
Les Hardys Behelec,
56140 Saint-Marcel
Deuxième jour, pour le matin : une randonnée d’une quinzaine de km menée par ma cousine Solange très heureuse de nous faire découvrir sa commune : bois, bassine dans le schiste, landes.
Pleucadeuc est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Un rassemblement annuel le 15 août des « Deux et plus », a contribué à la notoriété de la petite localité et lui a valu le surnom de « village des Jumeaux Pleucadeuc appartient à la région naturelle des Landes de Lanvaux, une région de landes boisées.
L’après-midi
Découvrez autrement l’histoire du plus important maquis breton en vous rendant sur les lieux des combats de Saint-Marcel, une visite placée sous le signe de l’histoire et de la Mémoire.
Le parcours « Itinéraire de Mémoire » vous propose une balade historique sur les traces du maquis de Saint-Marcel. Des panneaux explicatifs des faits sont disséminés tout au long du parcours emprunté. Les étapes, matérialisées par des bornes aux couleurs de la croix de Lorraine, vous signalent le chemin à suivre.
Troisième jour : Malestroit
Randonnée le long du canal et le centre historique le matin.
Pique-nique au gîte par autorisation spéciale, la météo étant tellement pluvieuse.
Inscrite dans la boucle d’un méandre de l’Oust, Malestroit est née au 11e siècle, à l’ombre d’une motte féodale, puis d’un château fort, bâti sur un îlot entre deux bras de la rivière contrôlant une voie de passage. Au 16e siècle, la construction de deux écluses à sas, parmi les premières de France, relie Malestroit à Redon ; l’activité commerçante prend pleinement son essor et développe la cité aux Besants d’Or… Quatre faubourgs viennent entourer le centre historique intra-muros et les ruines de ses remparts. Des ruelles étroites ouvrent en direction du canal de Nantes à Brest, l’écluse et le chemin de halage. Des décors sculptés plein d’humour.
Au 15e siècle, la cité devient l’une des neuf baronnies de Bretagne, et se clôt de fortifications dont il reste quelques traces. Place du Bouffay, agréablement installé à la terrasse d’un café, vous n’aurez qu’à lever la tête pour admirer les vestiges d’un passé marqué par les croisades et un commerce florissant. Au côté des majestueuses demeures en granit sculpté, d’étonnantes maisons en pans de bois arborent de singulières figurines évoquant les fabliaux du Moyen-Âge : la truie qui file, le lièvre jouant du biniou, le pélican. De l’autre côté de la place, entrez dans la remarquable église Saint-Gilles (11e-16e siècles). D’exceptionnelles peintures ont été récemment découvertes sur ses voûtes.
*Après avoir tout fini de ranger et nettoyer, nous partons pour une randonnée à Limerzel
NOUS AVONS ENFIN DU SOLEIL mais de la boue ! Pour 14 km : cours d’eau de Trévelo et ses très nombreux moulins. Chapelles et fontaines pour finir par les grées et sa lande pleine de digitales pourpres et asphodèles. Bon moment
Ses origines « Lieu des martyrs », telle est la traduction française de Limerzel que l’on découvre dès 1272 sous le nom de Hismerzer. Ce nom d’origine bretonne deviendra successivement Himerzel, Lismerzel et finalement Limerzel.
Prenez le temps de découvrir ses secrets, l’héritage de plusieurs siècles de vie rurale. Vous pourrez admirer, l’église Saint-Sixte, de taille imposante, elle a été entièrement reconstruite en style néo-gothique à la fin du XIXème siècle, son beau clocher lanterne réplique de celui de St Thégonnec dans le Finistère, l’ancien tribunal signalé par un médaillon de justice, la chapelle St-Clair et sa fontaine dont l’eau aurait des propriétés bénéfiques pour les yeux, les chapelles St-Louis et St-Julien…
La chapelle St-Clair et sa fontaine miraculeuse
De Rome, Saint-Clair fut envoyé comme missionnaire en Armorique. Il s’établit d’abord à Nantes, dont il devint le 1er évêque, mais en même temps il étendit son champ d’action aux campagnes alentour. C’est ainsi qu’on le vit à Plessé, Guenrouët, Guémené-Penfao… Bien vite pourtant il jeta son dévolu sur le pays des Vénètes. Après une halte dans la presqu’île guérandaise, il parvint à Limerzel.
Voici qu’il fit jaillir une fontaine près du village de Kervilliers et commence à prêcher l’évangile, accompagnant sa prédication de nombreux miracles dont celui de rendre la vue aux aveugles qui vont se mouiller les yeux à l’eau de sa fontaine. Après Limerzel, c’est Vannes et sa région qui bénéficient de sa visite. Son renom va sans cesse grandissant. Dès le XIVè siècle, la paroisse de Limerzel reconnaissante lui construit une chapelle à 200m de la fontaine…
De bons moments passés ensemble à 15 pour découvrir cette partie des Landes de Lanvaux
Et les soirées joyeuses autour d’une bonne table à renouveler
Le 30 mai, randonnée annuelle à Monteneuf et Ploërmel
Départ en car pour Monteneuf
Randonnée de 13 km dans les bois de pins et châtaigniers entre autres, et le site des mégalithes : pierres droites, tumulus , pierre blanche
La région de Monteneuf a été occupée depuis très longtemps comme en témoigne le très important site mégalithique dont le plus connu est celui du domaine des « Pierres droites » et qui constitue probablement le second en France après Carnac.
Pique-nique avant de repartir pour Ploërmel
Le circuit des Hortensias et paradis puis un petit peu Ploërmel et un arrêt de 15 mn à l’horloge astronomique expliquée brillamment par Frère Arsène
Horloge Astronomique
Site et monument historiques, Musée, Sciences et techniques à Ploërmel
Construite de 1850 à 1855 par le Frère Bernardin, de son vrai nom Gabriel Morin, cette remarquable horloge astronomique, toujours en excellent état de marche, comporte 200 pignons qui commandent d’une part 10 cadrans et d’autre part le système solaire. Frère Bernardin, en véritable autodidacte puisqu'il était professeur de mathématiques, consacra plusieurs années à sa construction. Après de longs et savants calculs, il fabriqua chaque pièce une à une.
Elle indique l'heure moyenne, la date, les phases de la Lune, les saisons, l'équation du Temps, les positions de la Lune, de la terre et du Soleil, l'aspect de la voûte céleste pour Ploërmel. Sur le système planétaire, on retrouve la terre, la Lune, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et le Soleil (le système solaire connu à cette époque). Par chance, en 1904 après l’expulsion des Frères, la vente aux enchères de l’horloge au poids du métal, ne trouva pas acquéreur. Elle fut classée Monument Historique en 1982. Cette horloge astronomique est réputée pour sa très grande précision.
Située dans la cour intérieure de la maison des Frères La Mennais, sous un kiosque, on y accède en franchissant un porche. Une vidéo multilingue de présentation en 3D explique comment elle a été conçue ainsi que son fonctionnement (durée 8 minutes).
Visite libre de 9h à 19h tous les jours de l'année. Des visites guidées sont possibles sur demande
Voir aussi les comptes rendus de cette journée :
Le 5 juin, Les Sables d’Olonne
*Le Prieuré St Nicolas
Selon la légende, la chapelle fut construite au XIè siècle, à la Chaume, par un marin ou un pêcheur sauvé d'un naufrage. Elle est dédiée à Saint Nicolas, le patron des pêcheurs.
En réalité, ce sont les religieux de Sainte Croix de Talmont qui ont entrepris la construction de l'édifice. Le Prieuré sert à l'époque d'église. En 1779, le monument est cédé à l'Armée et transformé en bastion militaire. Laissé à l'abandon, la Ville en fait l'acquisition en 1976.
Depuis 1997, la municipalité s'attache à la restauration et à l'embellissement du fort, en respectant l'architecture militaire du Bas-Poitou. Le fort surplombe l'entrée du chenal, et la baie des Sables d'Olonne s'offre aux regards du haut de l'esplanade.
Entièrement rénové en 2004, le Prieuré est aujourd'hui un lieu dédié à la culture et aux événements
*À proximité des Sables d'Olonne, L'Île d'Olonne est située le long des cours des rivières de l'Auzance et de la Vertonne. Ses marais salants et à poissons ainsi que sa réserve ornithologique en font un site prisé par les amoureux de la nature. En effet, entre terre et eau, les marais de l'Île d'Olonne offrent "le gîte et le couvert" à de nombreux oiseaux.
*Port Olona
Le port de plaisance des Sables d'Olonne est inauguré en 1979.
En 1988, il est agrandi et compte 1100 places.
Aujourd'hui, Port Olona est le 1er port de Vendée, et l'un des tous premiers de la Côte Atlantique.
Il accueille de nombreux événements nautiques chaque année.
*Le port de commerce
Construit entre 1871 et 1874.
A la fin du XIX è siècle, le port des Sables est considéré comme l'un des principaux ports pétroliers de France.
Le port est également spécialisé dans le trafic de houille et les exportations de céréales.
Aujourd'hui le port des Sables occupe la 22è place au niveau national et est l'un des principaux ports de la façade Atlantique.
*La Ch’noue, c’est le mot en patois local pour désigner « l’Achenau » qui signifie « chenal ». Véritable bras de mer qui s’enfonce dans les terres pour rejoindre les anciens villages de pêcheurs, la Ch’noue alimente au passage les marais du Pays d’Olonne.
*Pont de Mireille (dit Pont de la Forgerie)
Le 21 mars 1864, le préfet accorde à la Compagnie de la Vendée l’autorisation d’exploiter une ballastière en forêt d’Olonne et la mise en service d’une voie ferrée pour transporter le sable. De 1926 à 1961, la plage et la dune de la Paracou sont exploitées pour différents travaux de remblayage sur Les Sables d'Olonne.
La voie ferrée sera alors longue de 3 km et empruntera le pont de la Forgerie avant que celle-ci ne devienne routière. Son nom, Mireille, est attribué à la proximité d’un lieu de restauration du même nom datant de 1906.
Parcours de la gare, la ch’noue, son chenal et ses salines, pont Mireille, marais, forêt d’Olonne, Sauveterre, puis la plage en chaussures ou pied dans l’eau, la Chaume, prieuré st Nicolas puis le port de commerce et port Olonna, gare.
Le 6 juin, Saint-Florent-le-Vieil
Départ de la gare de Varades
Plusieurs facettes à découvrir tout le long de la journée,
Marchez à la découverte de la nature fluviale le long de l'Evre et de La Loire.
**Parcourez le GR3 sur la rive gauche de la Loire jusqu'au Marillais en profitant du riche patrimoine de Saint-Florent-le-Vieil : l'abbaye et l'abbatiale, la Promenade Julien Gracq et la Chapelle Notre-Dame du Marillais.
Au retour de votre randonnée, profitez du panorama sur la vallée de la Loire, vue de l'esplanade du Montglonne.
Petite balade au pied de L’Abbaye dans la Garenne du Montglonne avec des noms d’oiseaux en patois des Mauges .
**Notre Dame du Marillais
Lieu de pèlerinage depuis l'apparition de la Vierge à Saint-Maurille, l'ancienne chapelle est remplacée par un sanctuaire aux proportions majestueuses édifié entre 1890 et 1913 par l'architecte Beignet.
La tour carrée de 40 mètres de haut qui marque le paysage des alentours fut élevée après la première guerre mondiale.
Les pèlerins viennent toujours y vénérer Notre-Dame l'Angevine.
On y trouve également plusieurs évocations du passé vendéen, avec notamment le vitrail du "Champ des Martyrs". Le sanctuaire est ouvert toute l'année.
**Petite balade de 2 km au pied de L’Abbaye dans la Garenne du Montglonne , sur des allées ombragées avec vue permanente sur la Loire et nouvellement balisées avec des noms d’oiseaux en patois des Mauges
**Un circuit touristique de quatre kilomètres à la découverte de cette Petite Cité de Caractère qu'est Saint-Florent-le-Vieil.
Déambulez dans les vieilles ruelles de cette Petite Cité de Caractère et découvrez l'histoire et le patrimoine de cette localité des bords de Loire, haut lieu des Guerres de Vendée. Un parcours touristique de 4 kilomètres vous attend !
Au départ de l'Office de Tourisme partez en direction de la Chapelle Cathelineau puis rejoignez les bords de Loire par la Maison Julien Gracq. Découvrez les vestiges du passé marinier de Saint-Florent-le-Vieil puis remontez vers l'esplanade du Mont-Glonne pour ensuite découvrir l'abbatiale et profiter du panorama sur la vallée de la Loire. Enfin, redescendez par les vieilles ruelles en longeant les anciennes fortifications de la ville.
L'église abbatiale de Saint-Florent-le-Vieil est sans nul doute le joyau de cette Petite Cité de Caractère® ! Posée en surplomb de la Vallée de La Loire sur le Mont-Glonne, elle domine la ville et le fleuve royale de sa prestance depuis des siècles.
En approchant de Saint-Florent-le-Vieil, c’est le site qui, d’emblée, retient l’attention : l’abbaye bénédictine perchée sur le Mont Glonne surplombe la Loire de ses cinquante mètres. L’ancienne abbaye mauriste constitue un ensemble monastique majeur du Maine-et-Loire, dont l'histoire a débuté dès le IVème siècle sous l'impulsion de l'ermite saint Florent, qui se serait établi sur le site pour évangéliser le territoire à la demande de saint Martin de Tours.
Le Moyen Âge florentais est ainsi essentiellement marqué par l’histoire de l’abbaye. Si l’établissement du saint ne peut être avéré, la fondation de l’abbaye bénédictine par saint Mauron est attestée par une charte de 717-718.
Son église abbatiale, joyau architectural de la ville, renferme le tombeau en marbre blanc du général vendéen Bonchamps, sculpté par le célèbre artiste français David d'Angers. Le chœur de l'église comporte un ensemble de vitraux remarquables, dont une partie retrace l'histoire des Guerres de Vendée qui ont profondément marqué l'histoire de la ville.
Le 20 juin, Pique-Nique (rencontre autour d’un apéro dînatoire) reporté des îles à la Tullaye pour cause de météo incertaine
Ressenti et bilan de l’année, échanges, présentation de la saison prochaine.
Ainsi se termine une année très perturbée par les conditions climatiques, 5 journées sur 16 ont été annulées ou reportées
Merci beaucoup à tous les randonneurs qui sont venus découvrir cette année
La bonne humeur est présente dans le groupe
Bel été
Nous nous retrouverons en octobre pour une ville inconnue et sa campagne environnantes : Luçon
Marie-Françoise
Animatrice