Bonjour à tous.
Notre parcours cuisine a été perturbé ce mois-ci. Il n'y a que le premier groupe qui y a eu droit ; n'ayant plus de chauffage ( c'était un moindre mal pour la cuisine ) mais surtout plus d'électricité !!!
Là, impossible de travailler.
Nous essayerons, dans la mesure du possible, de rattraper ce manque en janvier, février ou mars.
Menu de décembre
A la table de Marcel Proust
- Crémant et ses croissants de saumon
- bouchées à la reine aux quenelles de brochet
- la poule au pot
- les madeleines et ses pots de crème au chocolat.
Le tout s'est déroulé dans la joie et la bonne humeur, comme d'habitude. Rendez-vous le mois prochain pour de nouvelles découvertes.
Il nous reste à vous souhaiter à toutes et tous, une excellente année 2022 remplie de pleines de gourmandises.!!!!
Les animatrices : Pierrette et Rose Marie
Marcel Proust est né le 10 juillet 1871 à Paris où il est mort le 18 novembre 1922.
Écrivain français dont l’œuvre principale est la suite romantique intitulée :
« A la recherche du temps perdu »
Marcel Proust enfant passe ses vacances chez sa tante Léonie qui habitait à Combray situé dans le département de l’Eure dans une maison au charme provincial. Et sa tante Léonie avait l’habitude de lui confectionner des madeleines ...ce souvenir est resté ancré chez lui.
Voici un extrait de « A la recherche du temps perdu »
« Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray ( parce que ce jour -là je ne sortais pas avant l’heure de la messe) quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait, après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis , sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté Combray pour se lier à d’autres plus récents ; peut-être parce que de ses souvenirs abandonnés si longtemps hors de ma mémoire rien ne survivait tout s’était désagrégé ; les formes – et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sans son plissage sévère et dévot- s’étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d’expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience.
Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps comme des âmes à se rappeler à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable l’édifice immense du souvenir.
La maison de tante Léonie a permis à Illiers de devenir « Combray »
Rendue immortelle par sa célèbre madeleine, elle est connue dans le monde entier pour son jardin fleuri, sa façade à colombages puis à mosaïques, sa pittoresque cuisine, les chambres de Marcel Proust et de tante Léonie.
Ce musée rassemble tous les souvenirs liés à l’écrivain.