Cette commune est née en 1971 de la fusion des communes de Saint-Jean-de-Corcoué et Saint-Étienne-de-Corcoué que séparait la Logne. Cette rivière et ses affluents ont créé un tel relief que des courses de côte automobiles y sont organisées ; nous avons donc eu quelques côtes à faire ... à pied ! Bien sûr, sur une boucle, autant de descentes, ce qui a pu évoquer un fameux dessin d'Escher : étions-nous toujours en train de monter ou toujours en train de descendre ?
Nous sommes ensuite montés au cimetière de Saint-Jean qui inclus la chapelle Notre-Dame-la-Blanche et l'église Saint-Jean-Baptiste.
La chapelle Notre-Dame-la-Blanche ou Notre-Dame-des-Neiges fut bâtie au XVe siècle, sur le site d'un vaste cimetière mérovingien, dont d'anciens sarcophages ont été extraits et sont conservés à Nantes. Un, pourtant, nous a semblé visible.
Elle fut construite par le curé Maurice Fradet, recteur de la paroisse de Saint-Jean-de-Corcoué. Pendant la Révolution, elle servit de cantonnement pour les armées républicaines et elle a été le témoin de massacres relatés par l'histoire. Elle a été restaurée et agrandie en 1855 grâce à l'abbé Beaudineau. Il y plaça la statue de Sainte Radegonde qui en assure le patronage. Dans le vitrail du choeur, on peut voir une représentation du moulin du Chemin Rouge qui fut également témoin de massacres révolutionnaires.
L'église Saint-Jean-Baptiste (XIXème siècle) est l'œuvre de l'architecte Chenantais. L'église est édifiée en deux étapes à l'emplacement d'un ancien sanctuaire. Le clocher, le transept et le chœur datent de 1851-1853. La nef est reconstruite plus tard. L'église se compose d'une nef unique et d'un transept avec chapelles : l'une des chapelles est dédiée à la Vierge, et l'autre chapelle est dédiée à Saint-Joseph.
Le soleil et la marche ont vaincu la froidure si bien que quelques pulls sont tombés à la pause.
Fabrice, randonneur photographe